EPICURE est un système informatique générique car il doit permettre de spécifier et générer facilement des chaînes éditoriales spécifiques par simple paramétrage. |
Une chaîne éditoriale est un procédé technologique et méthodologique qui permet la production et la publication des contenus en se fondant sur le principe de séparation entre les formats de stockage et de publication (voir §Erreur ! Source du renvoi introuvable., « Erreur ! Source du renvoi introuvable. »). Les formats de stockage décrivent la structure du fonds documentaire tandis que les formats de publication décrivent la forme physique vue par l’utilisateur du document. |
Les chaînes éditoriales sont spécifiques car elles se fondent sur des modèles de contenus propres à un métier ou un ensemble de métier. Ainsi les modèles de contenu, outils de production et moteurs de publication doivent toujours être configurés pour un contexte particulier. |
Les contenus sont dit « utilitaires » au sens où ils sont élaborés pour rendre un service professionnel (par opposition à la création artistique ou personnelle). Ce sont les caractéristiques propres de ce service professionnel à rendre qui serviront pour la configuration de la chaîne éditoriale. |
Les contenus sont multimédia car ils sont de formes sémiotiques différentes. Ainsi les contenus seront des textes, mais également des vidéos, des sons, des schémas, des animations, etc. Notons que l’enjeu d’une production structurée ne couvrent pas uniquement le texte, pour lequel des solutions raisonnablement avancées existent aujourd’hui, mais bien l’ensemble des formes possibles, ce qui pose des problèmes conceptuels et technologiques qui vont au delà de l’état de l’art. |
La publication est révisable car elle est doit toujours être ajustée rétroactivement en fonction des évolutions des usages et des technologies. En effet, la difficulté introduite par la publication d’objets hypermédias, en terme de politique éditoriale, est que, là ou nous disposons d’une tradition qui permet de définir les canons de publication audiovisuels ou livresques, aucune base solide ne permet de structurer à priori des objets hypermédias pour un usage donné. L’enjeu est donc d’autoriser des révisions aisées des moteurs de publication pour permettre un ajustement empirique des formats de publications des objets hypermédias aux usages. |
La publication est durable car le fonds documentaire constitué est pérenne, la chaîne éditoriale portant l’ensemble des informations relatives aux formats de stockage. En effet, en séparant les formats de stockage des formats de publication, la chaîne éditoriale peut assurer que le fonds respecte des formats de numérisation et de description documentaire indépendants des évolutions technologiques propres aux formats de publication. Une description logique reposant sur XML offre une telle indépendance. |
Les objets publiés sont hypermédia car parmi le spectre des publications possibles (papier, transparents, etc.) se trouve en premier lieu le support numérique, c’est à dire un support qui permet une lecture qui n’est ni temporelle et passive (comme pour l’audiovisuel), ni spatiale et active (comme pour le livre), mais spatio-temporelle et interactive (ensemble de liens calculées en fonctions d’actions de l’utilisateur). La lecture interactive d’objets hypermédias implique que l’objet soit publié de telle façon qu’il encadre la lecture en proposant à l’utilisateurs un cadrage des parcours possibles (en n’autorisant que ceux qui font sens) et des outils de gestion de ces parcours (pour gérer la désorientation introduite par la rupture de linéarité). |
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